Atelier de criminologie lacanienne 2018-2019

VIOLENCES AU FEMININ :

VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

ET VIOLENCES COMMISES PAR UNE FEMME

« Entre l’homme et l’amour, il y a la femme. Entre l’homme et la femme, il y a un monde. Entre l’homme et le monde, il y a un mur »*.

ARGUMENT

 

Il y a certainement beaucoup de choses à dire au sujet du poème d’Antoine Tudal mis en exergue sur l’affiche de cette année.

En ce qui me concerne, je suis attrapé par ces vers que reprend Jacques Lacan parce qu’ils disent sans le dire, ils font sentir, ils font éprouver hors de tout appareil de la perception, le non-rapport fondamental qui existe entre nous et tout ce qui nous entoure. Le poème nous fait éprouver qu’il y a toujours – dans la langue – quelque chose qui se met en travers, qui fait trou, et empêche toute harmonie, tout rapport idéal, tout rapport Un avec notre environnement.

Dès le départ, le thème de cette année m’a intrigué. Qu’est-ce que je peux bien avoir à dire sur le féminin et, de surcroit, dans son lien à la violence ? Je résume mon embarra de manière très concise lorsque j’énonce : la femme, c’est un os ! Ce qui veut dire que là nous avons affaire au réel. Or, le réel, c’est ce qui ne peut pas se dire ni se représenter. Donc cela ne s’aborde pas de front avec des stéréotypes ou de lourdes théories. C’est d’ailleurs pour ne pas s’interroger sur ce qu’est une femme qu’on se sert de la morale, de stéréotypes ou encore qu’on les diffame/dit-femme. C’est pourquoi, cette année, le trajet du support consistera à mettre, par petites touches signifiantes un peu de chair sur l’os, un peu de signifiants sur ce réel,. Telle l’image que j’ai choisie pour figurer, comme une enseigne, le thème de l’année. Première illusion, il s’agit d’une photographie et non d’une peinture. C’est la scène très réelle d’une tempête qui sévissait en Bretagne. Une fois la photo prise au moyen d’un simple IPhone, l’œil a été surpris et l’esprit ravi par ce qui était rendu ! Telle l’image, travailler par petites touches ne signifie pas que nous aurons une représentation claire ou encore le fin mot de l’histoire ni le mot de la fin sur le réel qui est ici en présence et que je vous invite à parcourir tout au long de cette nouvelle année.

R. Raggenbass

* Poème d’Antoine Tudal cité par J. Lacan dans « Fonction et champ de la parole et du langage », Ecrits, Paris,
Seuil, 1966, p. 289.

 

Atelier de criminologie lacanienne 2018-2019

L’atelier a lieu tous les troisièmes mercredis du mois d’octobre 2018 à juin 2019.

Il a lieu dans la salle des Artistes, au 1er étage du Café-Bar du Casino, Av. de la Gare 17, de 18 h 30 à 20 h 00.

1ère rencontre le mercredi 17 octobre 2018.

Un support théorique est distribué aux participants.

La participation est libre mais sur inscription mail. Inscriptions: