Compte-rendu : Séminaire Nouages l’ASREEP-NLS « Urgence ! » à Lausanne le samedi 22 septembre 2018
Le travail dans l’Asreep-NLS vers le Congrès de la NLS à Tel Aviv a été lancé avec le séminaire Nouages du samedi 22 septembre 2018 et la conférence de Bernard Seynhaeve, président de la NLS.
Bernard Seynhaeve a donné des indications conceptuelles et bibliographiques précises sur le choix du thème urgence et cas d’urgence dans le dernier enseignement de Jacques Lacan.
De quelle urgence s’agit-il ? Deux distinctions ont été faites par Bernard Seynhaeve
I y a d’abord le concept d’urgence subjective qui précède la venue du sujet du signifiant et constitue un point de départ qui précédé le signifiant du transfert et la demande de l’analysant.
Puis, il y a la notion de cas d’urgence qui s’articule à la pulsion et qui apparaît dans le dernier enseignement de Lacan qui commence à partir du séminaire XX Encore. Ce concept apparaît dans quelques textes publiés dans la prochaine édition bilingue de The Lacanian Review 6. Le travail de lecture sur ce dernier enseignement de Jacques Lacan et les textes d’orientation de Jacques Alain Miller nous donnent les bases pour la préparation au congrès de Tel-Aviv.
Comment l’analyste répond à certaines urgences subjectives ?
Deux cas cliniques ont permis d’aborder cette question.
François Anserme, Dominique Martin et Jean Marc Josson
Le cas clinique présenté par François Ansermet intitulé Urgence de mourir, urgence de vivre et celui présenté par Dominique Martin, Urgence à exister, ont été des moments forts sur la réponse de l’analyste à l’accueil et le traitement que l’analyste propose à cette urgence dans la clinique. Dans le premier cas, le lien de procréation à la vie et à la mort a été parfaitement retracé dans une situation très particulière.
Plusieurs déclinaisons sont possibles à partir du thème urgence : L’urgence dans la clinique, dans les institutions et dans les cabinets, l’urgence du parlêtre, les cas d’urgence et l’intervention du psychanalyste dans le champ politique et social avec la movida zadig.
En fin de matinée, Jean Marc Josson, membre du conseil de l’Asreep-NLS, a fait un riche commentaire sur le texte de Jacques Alain Miller, la théorie de Turin, une boussole pour la discussion de l’après-midi dans « question d’école » sur les bases d’une école de psychanalyse et l’enseignement de la psychanalyse.
Le séminaire a permis un riche échange avec les nombreux membres et Amis de l’ASREEP-NLS présents dans un climat stimulant de travail à l’HEMU.
Résumé par Nelson Feldman.
