De l’usage éthique de l’ombilic du rêve dans la cure et après

Présentation de René Raggenbass dans le « Demi-journée de travail en direction du Congrès de l’AMP 2020 », 8 février, 2020, à Lausanne.

De l’usage éthique de l’ombilic du rêve dans la cure et après

« L’inconscient c’est très exactement l’hypothèse qu’on ne rêve pas seulement quand on dort »1! Nonobstant mon encouragement, mes patients évoquent peu leurs rêves lors des séances. Peut-être sont-ils trop « Autrifié »2 pour accorder un intérêt à leurs productions nocturnes? Préfèrent-ils croire aux productions de la pensée, de la raison, aux mirages du sens ? C’est certain. Je me souviens aussi, qu’au cours de mon analyse, j’ai produit peu de rêves ; ça n’a pas été ma voie royale. Cela questionne.

Quel travail sur l’inconscient transférentiel et/ou réel est possible sans ce matériel ? Evidemment, je pense que c’est possible. Possible parce qu’il existe, de structure, une continuité d’un réel-cause3 entre le rêve et l’état de veille chez tous les corps vivants parlants. Si important dans le rêve, le désir est l’emballage – hallucination et/ou pensée vigile – de la satisfaction exigée par ce qui pousse. C’est à la continuité du rêve – c’est-à-dire de la mise en désir d’un impossible – dans le sommeil et dans l’état de veille ainsi qu’aux conditions d’un usage nouveau, par l’analysant, des bouts de réel en cause que je veux m’intéresser ici.

Le trou continu

Pour Freud, le rêve n’est pas l’inconscient, mais sa voie royale. Plus que la satisfaction d’un désir, le rêve renvoie au hors sens qui est au fondement du désir. Freud considère que, tant l’inconscient que le rêve, sont non seulement chiffrage, mais aussi interprétation de quelque chose de sous-jacent. Nous dirons, avec Lacan, que c’est le chiffrage-interprétation d’un réel-cause qui pousse et qui a des effets. Ce qui est une autre manière de dire que le rêve, lorsqu’il émerge, est déjà « Autrifié » par ses productions – des « Darstellungen »4 – dans la conscience du rêveur qui va, ou non, en parler.

Dans le rêve de l’injection d’Irma, Freud évoque un lieu insondable : « Tout rêve comporte au-moins un endroit où il est insondable, une espèce de nombril qui le met en connexion avec ce qui n’est pas identifié»5. Ce lieu, c’est le réel dans la représentation du rêve, là où le désir (« l’Autrification ») vise l’impossible de la jouissance ; l’inconscient réel ! Ce qu’il nous faut retenir c’est que le chiffrage montré/« Dargstellt » est celui d’un lieu dont le parlêtre est d’origine exclu et dont l’ombilic du rêve est le stigmate6.

Dire, comme Freud, que le rêve est l’accomplissement d’un désir, c’est aussi signifier que rêver, et ensuite dire son contenu, c’est continuer à rêver/à délirer lorsqu’on est éveillé puisque cela passe par la signifiantisation du trou d’où le rêve émerge. Ce trou est un point de réel-cause unique, irreprésentable et continu qui pousse et qui, précisément, pourrait être ce qui réveillerait le rêveur s’il y avait accès. Aujourd’hui, interpréter le rêve c’est viser ce vide central du corps vivant parlant.

Avant d’être « Autrifié », ce trou est en lien avec l’événement de corps ! Si le rêve est phénomène (procède d’un dire), l’évènement de corps est hors langage, a-logos. Pourtant, il s’agit ici de les articuler comme Lacan a articulé symptôme et sinthome, l’interprétation-déchiffrage et l’interprétation-événement, l’inconscient transférentiel et l’inconscient réel ou encore la passe avec l’outrepasse. Le quel précède l’autre7, pour Lacan et Miller, c’est l’événement de corps. Il est situé en-deçà de l’inconscient8.

Chez Lacan, l’inconscient passe de l’achoppement, de la trouvaille9 à l’Une-bévue (séminaire XXIV, « L’insu… ») pour terminer, dans son ultime texte10, avec l’inconscient réel. Ce que j’en extrais c’est qu’il place la temporalité de l’inconscient réel comme antérieure au temps où apparaît l’inconscient freudien11.

Rêve ou non, viser un en-deçà de l’inconscient12

Le symptôme est une formation de l’inconscient freudien. Même s’il vient du réel13, il est en lien avec le discours de l’Autre. Le sinthome, lui, ne l’est pas. Il appartient au registre de l’Un, de l’évènement de corps14 et ce n’est que dans un second temps logique qu’il se noue à l’inconscient transférentiel précise Jacques-Alain Miller. C’est d’ailleurs ce que les AE tentent de faire résonner dans leurs témoignages de passe.

Mais l’Un, qui est le symbole-résidu de la déconnection radicale entre S1 et S2 (S1//S2), n’est pas encore ce que Lacan nomme le réel. C’est, dit Miller, la dernière station avant le réel15. L’Un est certes une ablation de l’Autre, mais l’accès direct au réel, à la jouissance, reste impossible. Le corps vivant parlant du dernier enseignement de Lacan n’est plus le corps qui parle le langage du rêve, soit celui de l’inconscient structuré comme un langage qui ne demande qu’à être déchiffré par l’analyste. C’est un corps vivant parlant agi par un hors sens, à la limite du sens, à la limite des possibilités du déchiffrage ; il fait événement (de corps) !

Dans le dernier enseignement de Lacan, la jouissance comme telle veut dire qu’elle est soustraite de l’ensemble de la logique signifiante. Elle touche au corps et Lacan la réduit à l’évènement de corps16, à la percussion de la langue sur le corps : « Le corps parlant, c’est le corps parlant du point d’où il échappe au sens et qui pourtant est le traumatisme du système du langage »17 qui laisse un trou sur lui. Elle précède la conscience de quelque chose. Ce qui résonne avec la définition d’E. Laurent18 : « L’expérience de jouissance se présente à fois comme présence d’Autre chose et comme absence d’instance de perception et de représentation qui pourrait en répondre. (…) Son lieu est le corps ». C’est donc bien un événement de corps hors sens.

Comme l’ombilic du rêve, l’événement de corps est l’éprouvé d’un impossible, d’une jouissance impossible à symboliser ou à imaginariser. La jouissance de l’Un est pur événement de corps19, une fonction réelle20 qui touche un point fondamental situé avant tout développement symbolique en-deçà de l’inconscient structuré comme un langage.

Le rêve, une « Autrification » du singulier de l’ombilic

Pour Freud, les désirs entretiennent le rêve qui répond au principe du plaisir. Mais le principe du plaisir est mis à l’étage de l’Un21 par Lacan. C’est l’étage acéphale qui ne cesse pas un instant et qui est aussi l’étage du sinthome. Comme nous désirons sans cesse, nous passons notre vie à rêver, si bien qu’on ne se réveille jamais et que le réveil absolu est du côté de la mort. Il n’y a que la mort qui nous extrait du symbolique, de la débilité du rêve.

Le rêve chiffre quelque chose dont le lieu est le corps vivant parlant : « le rêve est déjà en lui-même interprétation, sauvage certes, mais interprétation »22 affirme Lacan. Il est une traduction imagée d’un point inaccessible qui pousse dans le parlêtre et cette traduction imagée ne subsiste qu’à être articulable en signifiants. Nous pouvons ainsi soutenir que c’est un événement de corps « Autrifié ».

La direction vers « l’Autrification »23 est exactement inverse à ce qu’expérimente l’analysant puisque l’analyse le fait passer de « l’Autrification », dans laquelle il rêve sa vie depuis qu’il est entré dans le langage, à une « dés-Autrification » qui prend forme dans l’urgence d’un acte d’insurrection contre le sens commun en vue de faire émerger ce qui pour lui fait événement, sinthome. Autrement dit, l’analysant passe du rêve, ensommeillé-vigilant, à des micro-réveils dont il s’agira de faire un usage. Je parle d’un micro-réveil car, vivant et dans le symbolique, le réveil absolu est impossible24.

Qu’est-ce qui peut déclencher un micro-réveil ?

Ce qui réveille est moins la réalité de nos représentations ou nos interprétations que la réalité psychique dans laquelle quelque chose se répète au moyen de cette réalité25. Lacan évoque un signifiant nouveau26, soit une résonnance (image) qui renvoie à un autre usage que celui du sens commun. Mais Miller se demande dans quelle mesure un réveil est possible27. Il évoque le somnambulisme du sinthome au hasard des bévues.

Le micro-réveil est-il en lien avec la production d’un vide de sens au moyen d’un acte ? Mais Lacan affirme que l’inconscient (transférentiel) ne se réveille pas : « La maladie mentale qu’est l’inconscient ne se réveille pas »28. Cela veut dire qu’au niveau du Un de la jouissance, du sinthome, de l’événement de corps, rien ne peut être ni dit, ni imaginarisé. Dès que quelque chose peut être signifiantisé et imaginarisé nous entrons dans l’inconscient transférentiel et alors le désir – qui emballe de mots un impossible – fait que nous continuons à dormir, à rêver, à délirer sur nos « varités ».

S’il y a, sur le fond d’une forclusion généralisée de la référence du sens, réveil, il ne peut pas être un état stable puisque en tant que parlant nous n’échappons jamais au tissage d’une toile imaginaro-symbolique (« Autrifiction ») qui nous tient dans un discours et un lien social.

Lacan affirmait que « …Contrairement à ceux de Freud (ses rêves à lui), ils ne sont pas inspirés par le désir de dormir. C’est plutôt le désir de réveil qui m’agite »29. L’interprétation lacanienne vise plutôt le réel à partir d’un événement. Elle fait acte, coupure, et vise le réel dans le symptôme. Elle vise la jouissance du sinthome, de la pulsion, de l’événement de corps, du traumatisme, du sens-jouis dans la parole. Elle vise l’impossible à dire.

Délire, au service du désir et du prédicat du Nom-du-Père, dans le travail avec le rêve – nocturne et/ou diurne – nous visons l’a-sémantique, soit ce qui pousse le parlêtre à se dégager de l’opacité de sa jouissance. Cette visée implique que l’analyste ait usage de la coupure et/ou de la résonnance de l’équivoque30 avant que le sens soit bouclé par le dire-savoir de l’analysant. Éric Laurent note que l’interprétation c’est un acte éclair qui vise à ce que l’analysant mette à jour, au moyen d’un événement de corps, le vide central de son être de langage.

L’éclair de l’interprétation n’implique pas forcément une énonciation, mais toujours un événement « capable de reconfigurer tout ce qui était virtuel auparavant »31. C’est un moment, une immédiateté non objective, qui déchire le voile du sens pour laisser l’analysant dans la position d’éprouver, au-delà de la tyrannie du sens, la présence d’un événement de corps hors sens, la trace traumatique, l’ombilic de son ex-sistence, son sinthome. C’est un temps où l’interprétation arrive à une butée, à l’os de la cure, à l’ombilic du rêve. C’est à cet instant que peut surgir un rêve-événement de corps et/ou un sinthome, au sujet desquels il n’y a rien à élucubrer.

Quand le micro-réveil est-il usage de ce qui a des effets, « wirkt », dans l’ombilic ?

Est-ce un point de réveil ? Supposons-le puisqu’il touche, chez le parlêtre, à un point de réel, c’est-à-dire une cause qui a des effets32. Mais est-ce suffisant pour rester réveillé ? Non, encore faut-il en faire un usage nouveau c’est-à-dire sinthomatique et pas symptomatique. Qui dit usage, dit « faire », mise en acte, coupure33 et non pensée. L’acte n’est pas une pensée34. Cet usage se soutient d’un réel, d’un point de certitude, d’une urgence et de la satisfaction d’un « je veux » dans un contexte où le rapport au monde est marqué par le signe de l’ensemble vide, de la dissolution des identifications et de la traversée du voile du transfert (dés-Autrification). C’est ainsi que nous lisons Lacan lorsqu’il fonde l’acte d’une structure paradoxale « de ce que l’objet y soit actif et le sujet subverti »35. Le réveil ne dure que le temps d’un éclair (image ?), il n’est ainsi que micro-réveil. Ensuite nous retournons dans le rêve, dans un discours. Le micro-réveil est un événement de corps et son usage c’est consentir à être acté, seul mais éthiquement, par notre cause.

Comment s’articule, dans cet éclair, l’urgence, l’acte et le réel qui ne cessent pas ? L’acte est coupure (voile) en lien avec l’angoisse (indice d’un réel), une certitude et la contingence. C’est ce qu’articule Lacan lorsqu’il dit qu’agir c’est « arracher à l’angoisse sa certitude »36. Mais l’acte-réveil, n’est pas une réalisation subjective puisque se réveiller au réel est impossible37. C’est « un mythe personnaliste que d’articuler l’acte dans le champ de la réalisation subjective en éludant la priorité de « a » qu’appelle la fonction du réel. C’est « le « a » (ce voile entre l’inconscient et la jouissance) qui inaugure le champ de la réalisation du sujet et (qui) y conserve dès lors son privilège, de sorte que le sujet comme tel ne se réalise que dans les objets (plus-de-jouir) qui sont de la même série que le « a », du même lien dans cette matrice »38. Est-ce que l’on peut alors soutenir que ce qui ne cesse pas à la fin d’une analyse c’est l’usage-acte, sans cesse répété, d’un sinthome événement de corps dans le lien social ?

Je l’ai dit, « l’idée d’un réveil est proprement impensable »39. On ne se réveille que pour continuer à rêver, à « Autrifier », soit à désirer. Pour le parlêtre, les réveils sont des éclairs, des franchissements fugaces de la barrière du sens40. Ce sont des bouts de réel41 inscrits dans une éthique, une broderie de pensée42, définie comme un usage des conséquences de ce qui a des effets dans l’ininterprétable et qui nous rend unique. C’est comment chacun se débrouille, fait nouage, avec ses bouts de réel situés dans l’espace situé entre le corps et la parole43.

Pour terminer, je soutiens que l’acte-réveil est l’usage pudique, cf. un usage qui fait voile, d’un trait de jouissance singulier. L’éthique est un acte qui tient l’invisible qui nous cause actif, mais voilé dans le visible des discours44. L’éthique d’un faire, d’une « poïesis » du corps vivant parlant, de la même série que « a »45, dont on ne se débarrasse pas sans ennuis et que justement l’analysé ne cesse jamais de remettre en jeu/usage/acte pour faire lien social. En fin de compte, le rêve n’est pas simplement à interpréter. La question de fond que soulève le rêve est quel réel chacun d’entre nous chiffre?46

 

Notes :

  1. J.-Alain Miller, « Le tout dernier Lacan », leçon du 6 juin 2006, inédit.
  2. Le néologisme d’« Autrification » se définit comme le passage d’un réel (Un, jouissance, sinthome) au champ de la parole et des discours (imaginaro-symbolique) ou encore comme le passage de l’inconscient réel (parlêtre) à l’inconscient transférentiel.
  3. J.-Alain Miller, « L’Un-tout-seul », leçon du 26.01.2011, Ornicar 53, 2019, « Rêve ou réel ? », p. 99-112.
  4. J. Lacan, « L’ombilic du rêve est un trou », Cause du désir, n° 102, 2019, p.35-43.
  5. S. Freud, « L’interprétation du rêve », Trad. Jean-Pierre Lefebvre, Points, Seuil, 2010, p. 149. Ou : Les rêves les mieux interprétés gardent souvent un point obscur ; on remarque là un nœud de pensée que l’on ne peut défaire (…). C’est « l’ombilic » du rêve, le point où il se rattache à l’Inconnu », Trad. I. Meyerson, PUF, Paris, 1967.
  6. J. Lacan, « L’ombilic du rêve est un trou », Lacan répond à Marcel Ritter en 1975, Cause du Désir n°102, p.36. « Dans le champ de la parole, il y a quelque chose qui est impossible à reconnaître » p.37.
  7. J.-Alain Miller, « Le temps de l’évènement », Cause du Désir n°100, 2018, p.23-33
  8. J.-Alain Miller, « Le tout dernier Lacan », Cours n°13 du 9 mai 2007, inédit, p.109. « L’inconscient qui n’est comme le sujet, qu’un nom de ce qui serait en dessous de ce qui se constate, dessous ce qui se comporte ».
  9. J. Lacan « Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse » », Paris, Seuil, 1973, p.26-27.
  10. J. Lacan, « Préface à l’édition anglaise du séminaire XI », Autres Écrits, Seuil, Paris 2001, p. 571-573.
  11. J.-Alain Miller, « En deçà de l’inconscient », Cause du Désir n°91, 2015, p. 104.
  12. J. Lacan, « le Séminaire XXIV, « L’insu que sait… », Leçon 16.11.76, Ornicar n°12/13, décembre 1977, p.6.
  13. J. Lacan, « La Troisième », 1974, Cause Freudienne 79, 2011, p. 17.
  14. J.-Alain Miller, « En deçà de l’inconscient », Cause du Désir n°91, 2015, p. 98.
  15. J.-Alain Miller, « En deçà de l’inconscient », Cause du Désir n°91, 2015, p. 111-112.
  16. J.-Alain Miller, « L’être et le Un », cours n°5 du 2 mars 2011, inédit.
  17. Éric Laurent, « L’inconscient et l’événement de corps » Cause du Désir n°91, 2015, p. 25.
  18. Éric Laurent, « L’envers de la biopolitique », Navarin, Paris, 2016, p.14.
  19. J.-Alain Miller. « L’être et le Un », inédit, cours n°5 du 2 mars 2011, inédit.
  20. Éric Laurent, « L’inconscient et l’événement de corps », Cause du désir n° 91, p.23.
  21. J.-Alain Miller, « En deçà de l’inconscient », Cause du Désir n°91, 2015, p. 105
  22. J. Lacan, « D’un Autre à l’autre », Paris, Seuil, 2006, p. 197.
  23. C. note n°2.
  24. J. Lacan, « Improvisation : désir de mort, rêve et réveil », l’Ane, 198, n°3, p.3, 1974.
  25. J.-Alain Miller, « Silet », cours inédit, 1994-1995, séance du 12 juillet 1995.
  26. Ornicar N°17/18, p.11-15 et : Signifiant nouveau qui est une image ! J.-A Miller, « Le Tout dernier Lacan », 23/5/2007, p.128.
  27. J.-Alain Miller, « En deçà de l’inconscient », Cause du désir n°91, 2015, p. 106.
  28. J.-Alain Miller, « En deçà de l’inconscient », Cause du désir n°91, 2015, p. 106.
  29. J. Lacan, « La Troisième », 1974, Cause Freudienne 79, 2011, p. 24.
  30. Éric Laurent, Argument vers Gant 2020 exposé à Tel Aviv 2019, « L’interprétation : de la vérité à l’évènement », inédit.
  31. J.-Alain Miller, « Le temps de l’évènement », Cause du Désir n°100, 2018, p.31.
  32. J.-Alain Miller, « L’Un-tout-seul », leçon du 26.01.2011, Ornicar 53, 2019, « Rêve ou réel ? », p, 107.
  33. J.-A Miller, « Jacques Lacan : remarques sur son concept de passage à l’acte », Mental n° 17, Avril 2006, « L’acte est toujours auto, c’est-à-dire qu’il est précisément ce qui le sépare de l’Autre » p.23. Il fait coupure ou voile entre 2 lieux hétérogènes.
  34. J.-Alain Miller, « Le tout dernier Lacan », séminaire inédit, 12ème séance du 2 mai 2007. « Cet acte qui ne serait pas débile mental et qui ne passerait pas par la pensée, c’est la coupure » dans le Un, j’ajoute en créant 2 lieux topologiques hétérogènes.
  35. J. Lacan, « La méprise du sujet supposé savoir », Autres Ecrits, Seuil, Paris, 2001, p.332.
  36. J. Lacan, « L’angoisse », Paris, Seuil, 2004, p.93. Au terme d’une psychanalyse, l’angoisse qui accompagne l’urgence est le signal d’une poussée pulsionnelle à laquelle l’analysant répond par/dans un acte dont il répond. Il est toujours renouvelé dans la mesure où cette poussée est constante.
  37. J.-Alain Miller, « Réveil », Ornikar, Paris, n°20-21, 1980, p.52.
  38. J. Lacan, « L’angoisse », Paris, Seuil, 2004, p.367.
  39. J. Lacan, « Le moment de conclure », leçon du 15 novembre 1977, Ornikar, n°19, « Pratique du bavardage ».
  40. Éric Laurent, « Le Réveil du rêve ou l’esp d’un rev », texte d’orientation pour le congrès de l’AMP de 2020.
  41. J. Lacan, « Le Sinthome », « …nous ne pouvons atteindre que des bouts de réel », p. 123.
  42. J. Lacan, « Le Sinthome », séminaire XXIII, Paris, Seuil, 2005, p.123. Voir aussi référence 37.
  43. J. Lacan, « Le sinthome », Paris, Seuil, 205, p.132.
  44. D. Horvilleur, « En tenue d’Eve : féminin, pudeur et judaïsme », Le Point, Essais, Paris, 2013.
  45. J.-Alain Miller, « L’Etre et le Un », leçon du 9 mars 2011. « a » est médiateur (cf. un voile) « entre l’inconscient et la jouissance ».
  46. J.-Alain Miller, « Scilet », cours inédit, 1994-1995, séance du 12 juillet 1995.