Entre l’homme et le monde, il y a un mur

Texte présenté le 19 janvier 2019 à la galerie Trait Noir de Fribourg, dans le cadre de l’événement « Un cartel s’expose ».

Ce que l’on nomme migration – c’est à dire le déplacement d’individus ou d’une population – est un fait politique et économique, un phénomène qui bouscule nos habitudes et – c’est le pont que je souhaite développer- questionne notre rapport à l’étranger. C’est notre relation au prochain en tant qu’Autre qui est mise à nu et qui, selon l’histoire et la place que chacun occupe dans la société, interroge ou divise, mais souvent provoque une réaction de rejet.

En quoi ce phénomène concerne-t-il ceux qui occupent une place de psychanalyste dans la cité, ce lieu où l’on vient parler de ce qui est le plus intime ?

Pour qui a une expérience de la psychanalyse, la question de la migration résonne d’abord avec le sentiment d’étrangeté en soi, de se sentir un étranger chez soi, qui est pour ainsi dire inéluctable chez les êtres parlants que nous sommes et que Freud a précisément analysé1.

C’est que chacun de nous est d’abord un immigré dans la langue dans laquelle il a été plongé dès avant sa naissance, puis dans laquelle il a appris à barboter sans jamais la maîtriser totalement : cela tient au langage lui-même, aux équivoques qui sont inhérentes au signifiant, ce qui a pour effet que les malentendus entre les sujets parlants sont incessants ; qui plus est, nos lapsus, nos rêves énigmatiques ou fantastiques, nos actes manqués, font de nous des exilés de la langue et le sujet en proie à cet achoppement peut se demander « d’où ça vient  ?, qu’est-ce qui fait ainsi trébucher » ?, et alors interroger son inconscient. Il y a toujours un mot ou un acte qui nous échappe. Notre maison, notre heim, n’est pas un moi tout d’une pièce, un self qui serait Un, comme veulent nous le faire croire les apôtres de l’harmonie et de la norme qui seraient valables pour tous. Ce qui donne forme à notre demeure psychique, c’est bien plutôt ce qui dans notre vie se répète malgré nous, ce que nous appelons le symptôme, c’est à dire ce qui nous entrave sans que nous puissions nous en séparer, comme un petit caillou dans la chaussure. Son lieu privilégié est le corps qui, de ce fait, est notre premier Autre, là où se loge l’étranger en moi. Cet étranger, ce symptôme, est ce que chacun a de plus singulier et c’est lui qui nous oriente dans ce que nous faisons de notre vie. C’est un mixe de langage, de signifiants, et de souffrance à laquelle chacun tient, ce qui nous fait dire qu’elle est en même temps une jouissance. C’est cette souffrance-jouissance qui cause chez l’être parlant le sentiment fréquent d’être rejeté, exilé, ce dont la mythologie témoigne : le paradis fût perdu dès qu’Adam et Eve eurent goûté à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, dès qu’ils eurent rencontrés le monde des signifiants.

Mais, cette souffrance- jouissance qui nous habite, habituellement nous ne voulons rien en savoir. Il faudra une situation d’urgence, de traumatisme, pour qu’un sujet en souffrance fasse le pas d’aller parler à un autre qu’il suppose savoir entendre, un analyste, pour se décider à migrer, parfois plusieurs fois par semaine, vers son cabinet, et y dévoiler petit à petit l’étoffe qui recouvre son symptôme et la jouissance secrète, étrangère, qu’il recèle.

Aussi, dans la rencontre avec un psychanalyste, quelle que soit l’origine ce celui/ celle qui vient nous parler, il s’agit toujours pour l’ analyste d’accueillir la langue d’un autre, d’apprendre une langue étrangère et d’en découvrir les finesses où se loge les particularités de chacun. L’étranger est notre quotidien, il surgit lors de chaque séance.

Hors la situation analytique, qui est portée par le transfert, chacun refuse de regarder de trop près cette zone sensible. Et lorsque surgit la jouissance d’un autre sujet, elle nous confronte à cet étranger en nous que nous préférons ignorer. Les faits divers, mais aussi les petits et grands méfaits des personnalités politiques ou people en témoignent, qui suscitent la fascination pour l’interdit transgressé, pour la pulsion mise à nu, celle qui souvent nous travaille de façon inavouable, une fascination qui se teintera volontiers de haine.

Les sujets migrants, avec leurs langues différentes, leurs croyances, leurs coutumes qui échappent à nos codes, des modes de vie éloignés des nôtres, voire opposés, leurs modes de jouir mystérieux, bref leur étrangeté, suscitent au mieux l’étonnement, mais bien souvent la peur et la haine. La jouissance de cet autre est fantasmée comme excessive – ils seraient paresseux ou séducteurs, passeraient leur temps à manager ou à prier, ils feraient trop de bruit…) -et ils nous privent de notre propre jouissance, de notre tranquillité2. M.-H. Brousse a rappelé que « …jusqu’à la fin du XIXe siècle, ce furent les femmes qui furent exclues….L’Etranger est le féminin. C’est l’Etrangère. Et être différent féminise »3.

La psychanalyse a clairement identifié la cause de ces affects négatifs : par leur étrangeté, ils touchent à l’indicible de ma propre jouissance, de celle qui ne cesse d’insister mais dont je ne veux rien savoir, à moins d’être en analyse, expérience qui vise précisément à bien dire cette jouissance, à la nommer à partir de l’écho qu’elle provoque dans le corps4. Aussi, ces étrangers migrants sont-ils ceux auxquels on ne peut pas s’identifier, comme le notait E. Laurent lors du Forum de Turin, sauf exception ; à défaut d’immigrés célèbres comme l’histoire récente en recèle – Victor Hugo, Freud, Joyce, Beckett, Soljenitsyne par exemple-, quelques–uns ont le droit de faire valoir leur nom, un droit payé au prix fort : Aylan Kurdi « dont-la-photo-a-bouleversé-le-monde-entier » dit la doxa, ou un Mamoudou Gassama, promu en France « citoyen héroïque » après avoir secouru un enfant en escaladant la façade d’un immeuble parisien. Mais, mises à part ces exceptions, les dits- sujets migrants réveillent souvent un affect de haine, affect qui de nos jours est prompt à s’exprimer face à tout ce qui dérange ou résiste à une exigence de satisfaction. Avec la libération de la parole que nous connaissons aujourd’hui, promue et amplifiée par les réseaux sociaux, la simple affirmation d’une différence de point de vue peut déclencher des déluges d’insultes et d’obscénités, des tombereaux de haine, sans retenue – où l’anti sémitisme tient toujours une place de choix. Où conduit ce sans-limite dans le rejet de l’autre, de celui qui ne jouit pas comme moi ?

Le Dr Lacan pouvait commencer une leçon de son séminaire par une note légère, voire triviale, comme ce jour de février 1963 où il annonce que le « voilà de retour des sports d’hiver ». On imagine l’assistance esquisser un sourire que Lacan va vite dissiper par un de ces « repérages de sa position dans le réel… », pour utiliser une de ses expressions5, repérage dont il est coutumier. Et voilà qu’il nous assène que (cela) l’a « ramené à un problème dont ils [les sports d’hiver] me semblent une incarnation évidente, une matérialisation vive, c’est celui contemporain de la fonction du camp de concentration pour la vieillesse aisée, dont chacun sait qu’elle deviendra de plus en plus un problème dans l’avancement de notre civilisation, vu l’avancement de l’âge moyen avec le temps »6.

Lacan anticipe ainsi ce qu’il écrira quelques années plus tard, à savoir que le camp de concentration représente le point de fuite réel qui se trouve « à l’horizon même de la psychanalyse en extension » et où il avance que « Notre avenir de marchés communs trouvera sa balance d’une extension de plus en plus dure des procès de ségrégation »7. Alors, Lacan prophète, devin ? Non pas, mais psychanalyste féru de logique et s’orientant du réel, ce qu’il oppose aux bons sentiments et au « ne rien vouloir en savoir ». Il note que « ce problème du camp de concentration et de sa fonction, à cette époque de notre histoire, a vraiment été jusqu’ici intégralement loupé, complètement masqué par l’ère de moralisation crétinisante qui a suivi immédiatement la sortie de la guerre, et l’idée absurde qu’on allait pouvoir en finir aussi vite avec ça » et il ajoute que «  (…) toute morale est à chercher dans son principe, dans sa provenance, du côté du Réel (…) et plus spécialement en politique ».

Ce réel de la ségrégation et de l’enfermement, aujourd’hui s’incarne de bien des manières : dans les communautés de jouissance, sexuelles, religieuses ou ethniques  qui combattent pour leurs droits; elles sont fondées sur une identification au même, et elles poussent à la ségrégation des sujets qui les composent, parfois à leur exclusion et au racisme. La ségrégation se retrouve aussi dans les clubs de vacances, les voyages de masse. Mais la pointe est ailleurs ; un signifiant s’impose dans le discours contemporain : celui de « camp » justement, qui ne cesse pas de s’écrire et d’être décrit par les médias : d’un continent à l’autre, la planète se couvre de camps de réfugiés (Rohingas au Bangladesh, Somaliens au Kenya, Syriens en Jordanie, au Liban, en Turquie, Jungle de Calais, plus ou moins démantelée, camps de transit (en Birmanie), camps de rétention aux USA  pour mineurs émigrés, séparés de leurs parents, ou aux frontières extérieures de l’ Europe, Hot spots (centres de premier accueil et d’identification) en Grèce, en Italie, en Lybie, au Niger…

D’autres signifiants s’enchainent à celui de camp – migrant, frontière, grillage, mur – donnant une épaisseur, une consistance réelle au vers du poète Antoine Tudal qui écrivait qu’ «  Entre l’homme et le monde, il y a un mur » (cité par Lacan dans Subversion su sujet8 et commenté dans Je parle aux murs ). Les murs pullulent aux quatre coins du monde, pour tenter de contenir la jouissance de l’Autre, de Jérusalem à Tijuana.

Du camp, ou de derrière le mur, s’élèvent un murmure, ou plutôt un brouhaha ou des cris, proférés par une foule anonyme en mouvement, la quantité de ceux que l’on appelle les migrants. Le plus souvent, ils restent anonymes, des sans-noms, ils ont le statut d’un reste, le reste étrange et in avalable de ce qui fait notre lien social, le reste du discours mercantile, capitaliste qui nous entraîne dans sa spirale de consommation et de jouissance infinie.

Mais le camp, ce mode de lien social basé sur l’enfermement, de quelle logique provient-il ? Il est un produit du discours de la science, qui par delà les bénéfices que celle- ci peut apporter, comporte le postulat qu’il n’y pas d’impossible, mais seulement une impuissance temporaire à tout savoir et à réaliser les projets les plus ambitieux, les plus démesurés : aller sur Mars, guérir les troubles psychiques compris comme des troubles du cerveau, et pourquoi pas acquérir l’immortalité comme le prévoit la « Singularité technologique » qui travaille à l’avènement de « l’homme augmenté »  mi- biologique mi- électronique9. Grâce aux bienfaits de la science, bien–être et harmonie sont supposés être à portée de main, ou de médicaments, et le bonheur doit advenir sans ratage, sans reste : Lacan a illustré cette question d’une manière très concrète, en disant que pour la science, ce qu’il appelait le Rapport sexuel pourrait s’écrire comme on peut écrire une formule mathématique, ce qui selon lui est faire fi d’un impossible. En effet si les relations sexuelles entre les êtres parlants peuvent s’écrire de mille et une manières, rien ne peut garantir qu’un rapport harmonieux s’écrira entre deux partenaires, à la façon d’un rapport mathématique. C’est ce sur quoi misent les sites de rencontre, dont le projet économique est que le rapport sexuel s’écrive sans accroc, sans ratage, que « ça marche » et qu’il n’y ait pas de reste. Ce que doit être le rapport sexuel, c’est aussi ce que prescrivent les religions et c’est à la base de leur succès10.

La science est aujourd’hui intimement liée au discours du capitalisme et au discours universitaire, et elle se subvertit en un scientisme qui devient une modalité de lien social, telle que l’usager se trouve poussé à toujours jouir plus : faites vous plaisir, consommez et jouissez, Que du bonheur, ne refusez pas le progrès, et soyez dans la norme, laissez vous gentiment évaluer à tout bout de champ pour nourrir les algorithmes et nous nous occuperons du reste ! Judith Miller parlait de « la sauvagerie de cette idéologie »11 scientiste qui, en prétendant à l’universel, au Un, a pour effet d’abolir les sujets, de gommer l’originalité absolue de chacun. A forclore l’impossible écriture d’un rapport, rapport sexuel s’entend12, ce reste nous fait retour du réel : les migrants débarquent et font symptôme dans notre monde: ils signent le ratage d’un discours qui méconnait les sujets et leurs jouissances singulières.

On peut rappeler ici le mythe de Frankenstein, né en Suisse il y a tout juste deux siècles, avec un rêve de Mary Shelly, alors en vacances à Cologny. Contrairement à ce que les versions modernes du mythe laissent croire, Frankenstein n’est pas le nom du monstre mais celui du savant suisse qui réalise le projet de créer un être idéal, rationnel, à partir de chairs mortes, et va se retrouver père d’un monstre, qui est pour lui un tel objet d’angoisse13 qu’il ne tarde pas à l’abandonner dans la forêt. Ce monstre est justement dépourvu de nom, il est un migrant qui va lutter pour être reconnu, le mythe incarnant la révolte du sujet contre le discours de la science.

Alors, la psychanalyse dans tout ça ? Elle n’est pas là pour insuffler de nouveaux idéaux ; elle ne croit ni en l’harmonie, ni au bonheur ni à la paix…Elle se confronte à ce que Freud, dans son ouvrage « Malaise dans la civilisation », appelait «  le besoin d’agression (de l’homme) aux dépens de son prochain » et la satisfaction qu’il en retire. Il pointait, en déchantant nos illusions de fraternité, la tendance native de l’homme « à la méchanceté, à l’agression, à la destruction, et donc aussi à la cruauté (…) l’homme essaye (…) d’exploiter le travail (de son prochain) sans dédommagement, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de s’approprier ses biens, de l’humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer»14.

La psychanalyse est là pour révéler à qui se prête à cette expérience ce qui fait sa division, de quelle souffrance et jouissance sont faites ses blessures, pour lui permettre de les cerner et de savoir y faire avec. Le désir de l’analyste vise ainsi « la différence absolue »15, en rompant avec ce qui serait l’universel des humains et à restaurer la possibilité de désirer, loin de tout idéal ou de toute norme, pourvu que cela soit compatible avec le lien social;

En donnant la parole à des sujets au un par un, elle leur reconnaît un nom et elle vise ce qui fait leur singularité, et en allant vers la nomination de leur symptôme, de leur jouissance, de leur désir – dimensions foncièrement a-normales pour le maître contemporain. Notre acte reste certes modeste à l’échelle des peuples et de leur histoire, mais il se veut décisif pour qui cherche sa voie/x et à s’affranchir d’un destin qu’il croit inéluctable.

J’ajouterai une note joyeuse pour ponctuer cet éloge, la psychanalyse croit en l’amour, qui est le remède pour supporter l’impossible du Rapport sexuel, c’est à dire l’inévitable ratage…

Comme le rappelle Patrick Chamoiseau, écrivain antillais, « Homo sapiens est aussi et surtout un Homo migrator » et « il n’est vie sans mouvement, vitalité sans migrance »16. S’il invoque l’acceptation de «  l’opacité de l’autre », c’est pour préciser aussitôt qu’il « n’y a rien à accueillir, en dehors de soi-même » (63). Comme quoi, toujours les artistes précèdent ce que disent les psychanalystes, comme le montre le travail photographique de Nicole Prin, qui est présenté dans cette galerie Trait Noir.

Le travail d’écrivain de Patrick Chamoiseau, sa politique, sont fondés sur la surprise de ce qui achoppe, et sur l’écriture de ce qui fait que du sujet peut émerger de la masse, et soit porteur d’un nom. Il écrit : « leur mondialisation n’a pas prévu le surgissement de l’humain. Elle n’a prévu que des consommateurs … C’est l’inattendu humain – poétiquement humain – qui leur résiste »17
Ajoutons que cet inattendu peut aussi à l’occasion prendre une forme mauvaise. Le migrant ne doit pas être idéalisé, ni réduit à un statut de victime, car il est comme tout un chacun le sujet de pulsions qui peuvent à l’occasion se déchainer, ce qui ne manque pas d’alimenter la passion de « foules lyncheuses »18 mobilisées sur les réseaux sociaux.

De notre place d’analyste, ce qui nous oriente est une politique du un par un – il n’y a pas une masse indifférenciée de migrants, mais un sujet que nous rencontrons ; cette politique vise le symptôme d’un sujet et c’est ce dont chaque membre du cartel qui aujourd’hui s’expose a tenté de témoigner à partir de sa pratique. C’est ainsi qu’en œuvrant à l’envers du « pour tous » et des normes établies, nous pouvons, chacun de notre place, nous faire responsable de cet « inattendu humain ». Ce qui vaut à la psychanalyse le privilège d’être elle même un symptôme, une pratique hérétique par rapport aux conditionnements comportementaux que prescrivent les discours des maîtres qui nous gouvernent, discours qui sont instrumentalisés par les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), pour le meilleur et sans doute aussi pour le pire.

 

Notes :

  1. 1 FREUD S. : L’inquiétante étrangeté.
  2. Cf. MILLER J.-A. :« L’Autre est Autre ou La cause obscure du racisme », Rivages, octobre 2014.
  3. BROUSSE M.-H. : « L’étrange qui erre ».
  4. cf. LACAN J. : Séminaire XXIII, p. 17.
  5. LACAN J. : Ecrits p. 596.
  6. LACAN J. : Séminaire « L’angoisse », p. 173.
  7. LACAN J.: « Proposition sur le psychanalyste de l’Ecole », Autres Ecrits p. 257.
  8. Entre l’homme et l’amour, il y a la femme / Entre l’homme et la femme, il y a un monde /Entre l’homme et le monde, il y a un mur.
  9. GANASCIA J.G., « Le mythe de la Singularité », Seuil, Paris, 2017.
  10. cf. MILLER J.-A. : « La cause obscure du racisme », op. cit.
  11. MILLER J. : « Scientisme, ruine de la science », Scilicet « Un réel pour le XXIème siècle », 2013.
  12. cf. LACAN J. : « Je parle aux murs ».
  13. S. MARRET MALEVAL : « L’inconscient aux sources du mythe moderne », Interférences, PUF Rennes 2010, p. 30.
  14. FREUD S. : « Malaise dans la civilisation », PUF, Paris, 1971, p. 64.
  15. LACAN J. : Séminaire XI p. 248.
  16. CHAMOISEAU P.: « Frères migrants », Seuil, p79
  17. Ibid, pp 50 et 53.
  18. LAURENT E.  : « L’étranger extime », Mental N° 38, p 74.

 

Conversation « Psychanalyse et Migration » 19 janvier 2019 à la galerie Trait Noir de Fribourg, dans le cadre de l’événement « Un cartel s’expose ».

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