Un goût de la phrase courte
Omaïra Meseguer est psychanalyste, a été nommée AE en 2021. Membre de l’ECF et de l’AMP. Elle est l’auteure de nombreuses publications1.
Violaine Clément : La conversation que je vous propose n’est ni un enseignement ni un témoignage. Nous vous avions invitée en Suisse, mais cette nouvelle crise de la passe, salutaire – il faut toujours interroger la passe – une des deux jambes de l’École, a empêché cet événement. Notre petit groupe qui travaille cette question de la passe est devenu un cartel. Votre témoignage, qu’on peut lire dans la revue CD 109, est très intéressant, mais c’est à la suite de votre première conférence de la passe2, Coupure, que je suis revenue vers vous. Cet enseignement m’a passionnée : il annonce de fait les prochaines journées de l’ECF.
Omaïra Meseguer : Je ne pouvais pas le deviner !
V.C. : Ben non, mais en fait oui ! C’est vous, l’Analyste de l’École, et ce thème résonne comme une interprétation de votre travail : Interpréter, scander, épingler, et couper ! ça résonne avec votre : Ciseaux, scalpels et couteaux s’imposent, pour ne pas recouvrir avec la narration. On vous a entendue (rire). Vous avez avec la langue ce rapport-là, un rapport de haute coupure, partant du point
O.M. : C’est joli « haute coupure », je le note.
V.C. : Vous partez du point d’interrogation pour arriver au trait. On appelle en français trait d’union ce qui en espagnol s’appelle trait de séparation. Merci d’avoir accepté cette conversation. Ça fait plus d’une année que vous avez été nommée. Pouvez-vous me dire quel effet ça vous fait d’être la première à inaugurer ce nouveau rapport à la passe ?
O.M. : C’est une proposition qui a été faite à tous les AE. J’ai répondu présente. Je voulais faire part rapidement de quelque chose qui m’est apparu lors des interventions qui ont suivi ma nomination, des engagements qui précédant ma nomination. À chaque fois et par des voies différentes, je me suis retrouvée à parler de la question de la coupure. Je me souviens qu’à Rennes, alors que j’ai parlé de la notion de coupure en commentant un chapitre du séminaire IV, quelqu’un dans le public m’a demandé avec humeur : Madame, pourquoi êtes-vous devenue psychanalyste et pas chirurgienne ?
J’avais commenté à plusieurs reprises les métaphores de Lacan pour se référer à la coupure, celle du chirurgien, celle du cuisinier. J’avais travaillé le thème de la coupure parce qu’il est chevillé à mon propre cas, à mon parcours analytique mais je ne l’avais pas formalisé jusqu’alors de cette manière et quand j’ai échangé avec Anne Lysy sur la première Conférence des AE, elle m’a dit : puisque vous avez parlé toute cette dernière année de la coupure, vous avez déjà le thème ! C’est ainsi que je me suis engagée tout de suite, Il y avait des raisons à ne pas tarder à dire oui à cette invitation.
Cette conférence a impliqué une prise de parole très singulière. Je l’ai senti au moment de l’écriture, je l’ai senti au moment de présenter le texte. Je commence en disant que j’ai écrit ce texte : c’est un texte traversé par l’écriture, il n’est pas une intervention orale, il me tenait à cœur que chaque mot soit pesé. Il m’était important de transmettre cette petite avancée à partir de ma cure, le petit « coup de pouce » pour transmettre quelque chose de la fonction de la coupure dans mon parcours analytique. Il me tenait aussi à cœur de dire quelque chose dans le moment actuel, après la crise de la passe et la reprise des enseignements des AE sous ce nouveau format, sur la question de l’AE isolé, en quelque sorte coupé. La question de l’AE « détaché », je souhaitais la faire entendre. Voilà dans quel était d’esprit j’étais pour intervenir début janvier.
V.C. : Et ça s’est très bien entendu, très fort, et ce petit syntagme, le coup de pouce, m’a poursuivie. On entend l’équivoque : le coup, le coup de pouce dont on parle beaucoup, à donner à la langue, mais vous parlez d’un coup de pouce (de pousse) donné à la psychanalyse. Vous avez rapproché ce syntagme avec son sens argotique ancien, de faire passer…
O.M. : de l’autre côté !
V.C. : C’est ce côté vivant dans la passe qu’on entend. Ce côté joyeux, ce rapport à la langue qui n’est pas dramatique, pas horrifiant. Lacan insistait sur la joie, Miller sur la brièveté, et sur comédie. C’est pour ça qu’il dit que Molière…
O.M. : … a fait la passe ! Je me suis dit, en lisant cette petite phrase sur Molière que, quand j’aurai le temps, je vais la reprendre et écrire quelque chose, parce que ça m’a beaucoup amusée de lire cela, que Molière avait fait la passe et que J-A Miller le met en lien avec la brièveté, avec une coupure joyeuse et pas dramatique.
V.C. : C’est comme le temps qu’il faut à Hamlet, et donc à Lacan qui lui consacre sept leçons du Séminaire VI, pour nous raconter l’affaire… alors que sur l’Avare, il n’a qu’une phrase, ça va plus vite ! Ce rapport au temps, vous avez répondu tout de suite, c’est quelque chose que vous n’avez pas perdu, vous n’avez pas changé votre tempo. Comment réussit-on ce coup de maître, ce coup de force, d’arriver, par l’analyse, non pas à accepter ce que vous êtes, mais à subvertir votre rapport au temps ?
O.M. : Je pense que l’ai évoqué lors de la conférence. Dans ma vie, j’ai été prise par une accélération, qui s’est manifestée, entre autres choses dans ma manière de traiter la langue. Mais qui se manifestait aussi dans le corps, sous la forme d’une terrible angoisse. J’étais soumise à une précipitation qui s’est manifestée depuis la petite enfance. C’était le versant ravageant du dire extrait de lalangue maternelle : Fffouat3, c’est ainsi que tu es née, accelerada. Tu es accelerada.
Il a fallu longtemps pour me des-accélérer, c’est pour cette raison que la question de la coupure a été fondamentale dans mon cas, pour obtenir un effet de ralentissement. La langue, la langue française m’a été très utile, parce qu’elle m’a permis de changer de tempo, comme on le dit dans la musique. Il y a eu pendant le trajet analytique tout un temps de ralentissement obligé, jusqu’au moment où il y a eu la trouvaille de l’élan. Le signifiant élan apparaît quand je me sépare du deuxième analyste, c’est une nomination vivifiante de la fin de cette tranche d’analyse si importante. L’élan, ouvrait à autre chose, il est lié au « coup de pouce », ce n’est pas la version ravageante de l’accélération, l’élan c’est du vivant, de l’impulsion.
Il me semble que vous avez tout é fait raison de dire que ce n’est pas qu’avant, j’étais d’une façon, et qu’après, je suis devenue d’une autre. Sinthomatiser, c’est prendre la même chose de laquelle on souffre et la retourner dans l’autre sens. Ce que j’ai appelé dans la conférence « une façon de faire », cette façon concerne cette question de l’élan. Je pense que c’est pour cela que c’était joyeux, j’étais tout à fait portée par cet élan et il arrive parfois que cet élan porte !
V.C. : En relisant la conversation, magnifique, que vous faites avec Tiphaine Samoyault4, on entend déjà la différence que vous faites entre l’élan et l’enthousiasme. Dans l’enthousiasme, qui vient du grec : un dieu en soi, s’entend déjà la différence que vous faites entre l’élan et l’enthousiasme.
O.M. : Exactement ! C’est un entretien que j’ai fait avec Ariane Chottin. Ce que T. Samoyault dit sur la traduction du monologue de Molly Bloom m’avait beaucoup intéressée. L’éprouvé du traducteur !
V.C. : Et on entend que chez vous, ça a à voir avec lalangue, les langues.
O.M. : L’élangue, comme dit Lacan.
V.C. : Là, vous le dites, ce n’est plus un jeu de mots, les mots ne jouissent plus de vous, vous pouvez les découper.
O.M. : C’est là que c’est intéressant, parce que l’accélération dans la parole était une façon de mieux me dérober et la coupure a permis d’introduire dans cette parole des moments de scansion. Dans ma parole hystérique, il y avait la ruse qui se logeait. La ruse hystérique était logée dans cette parole apparemment ouverte, claire, mais qui restait verrouillée. J’ai toujours beaucoup aimé parler, parler en public. Mais c’était une parole qui était très militaire, fermée sur elle-même. La question de la coupure a permis aussi de fragmenter cette parole pleine pour la faire devenir des morceaux avec lesquels j’ai commencé à jouer, à jongler. Je l’ai évoqué lors de la conférence que, parfois en séance, j’ai commencé à éprouver ce qui était des phrases coupées comme celles auxquelles on se réfère dans la psychose. C’était la rupture de la chaîne qui produisait cet effet, et qui me faisait me dire : mais de quoi suis-je en train de parler ? Une rupture totale quant à ma prétendue maîtrise de la parole. Les phrases qui se dégageaient une à une, je les ai prises, une à une, pour arriver jusqu’à la fin de l’analyse.
V.C. : Oui, ça parlait sans vous, et à un moment, vous avez essayé d’attraper.
O.M. : Oui, il y avait quelque chose de frappant, l’apparition d’une nouvelle énonciation.
V.C. : Frappant, c’est bien le mot, on retrouve le coup.
O.M. : Exactement ! Et je dirais deux choses : il y a eu d’abord, l’effet de ralentissement, et ensuite un effet d’appauvrissement. Je l’ai constaté, dans mon rapport à la lecture et à l’écriture. Peu à peu il y a eu certains auteurs que je ne pouvais plus lire, parce que les phrases étaient trop longues, ça me tombait des mains. C’était trop. Et dans l’écriture, mon rapport à l’écrit a changé radicalement. J’ai pris goût aux phrases très courtes. Mon témoignage de passe, c’est ça, ce sont des phrases courtes. Ce n’était pas seulement parce que j’avais un nombre restreint de signes, mais il y avait quelque chose d’un goût pour la phrase courte. Je pense que c’est un effet frappant de l’analyse.
V.C. : Un goût de la phrase courte, c’est beau, cette expression. Quand on parle de goût, on parle de saveur, donc de savoir. Quand on parle d’un nouveau savoir, ça s’entend. Vous ne noyez pas sous la sauce infecte quelque chose qui devient plus pur. Vous parlez d’assécher le signifiant, c’est ça ? Je vous demanderai votre texte pour le comparer à la transcription que j’en ai faite. Il y a eu un petit lapsus qui m’a frappée, et qui vous a fait rire : vous vouliez dire singularité, et vous est venu sous la langue : circularité…
O.M. : Oui, je l’ai entendu !
V.C. : J’ai trouvé tellement joli, parce que si on parle tout seul, ça ne peut pas circuler, il faut être divisé (rire).
O.M. : Je me suis rendu compte (rire) Vous me le rappelez.
V.C. : Je vous entendais rire, à plusieurs reprises, et les participants riaient avec vous. Comme je ne vous voyais pas (j’avais raté mon inscription) je vous entendais mieux.
O.M. : Voilà, vous n’étiez pas prise (rire).
V.C. : C’est ce que rappelle récemment Miller à France Culture5 quand il dit que Lacan refusait de se faire filmer, parce qu’il ne voulait pas que son image, et sa voix même, gênent, et empêchent les gens d’entendre ce qu’il disait. Il y a quelque chose dans ce ratage qui est fécond (rire). Et maintenant, comment allez-vous continuer, après cette première conférence que vous avez choisi de faire en réponse à cette proposition générale, faite à tous les AE ?
O.M. : Je vais continuer comme j’ai commencé, en travaillant des questions que je peux détacher de mon parcours analytique. Finalement, c’est ainsi que j’ai procédé même avant la nomination, je vous donne un exemple, j’ai fait un entretien pour Ironik, avec Dalila Arpin6 et je constate maintenant que je parlais déjà de cette question de la coupure, j’ai choisi de commenter la phrase de Lacan dans le séminaire XXIII « le coup de pouce à donner à la langue ».
V.C. : Dalila Arpin, comme vous, parle aussi les deux langues dans lesquelles vous nagez.
O.M. : Oui, c’était un moment un peu comme ce qu’on fait aujourd’hui. Je n’avais rien préparé, j’étais prise entre mille choses. Elle est passée à mon cabinet, et la seule chose que j’avais cherchée, c’était l’histoire de l’expression coup de pouce. C’était la seule chose que j’avais, et le reste m’est venu spontanément, ce que je dis dans cet entretien est en rapport étroit avec la fin de mon analyse, que je n’avais pas encore finie.
Donc, comment je vais continuer ? En reprenant des questions qui sont devenues les miennes depuis longtemps. Je vous donne deux exemples récents. Juste après l’intervention de janvier, je suis intervenue au collège clinique de Lille. Ce que j’ai proposé comme titre, c’est « La langue du père ». J’ai pris la question du patriarcat à partir de comment la langue du père est une langue qui structure. Ce qui m’a guidée est une phrase que j’ai trouvée dans le livre d’Éric Laurent7, où il reprend un dire de Lacan sur l’hystérique laquelle s’identifie par amour : « Ce qui était amour [pour le père] se transforme « en identification »8. Et Éric Laurent parle de l’identification à la langue du père. L’hystérique se structure avec la langue du père.
J’ai fait toute mon intervention autour de cette question, le côté structurant mais rigidifiant de la langue du père. J’ai évoqué comment, par exemple, quand on lit un cas clinique trop structuré autour de la langue du père, on tombe souvent dans une lecture un peu « délirante » du cas, dans la pente du sens. J’ai fait tout un développement à partir de cette question et j’ai parlé de ce qui a été dans mon cas la fonction de la langue militaire, de son côté structurant et qui avait fonction de barrière rigide. Qu’est-ce que ça veut dire s’en passer du père ? S’en passer du dire du père, s’en passer de s’identifier par amour au dire du père. J’ai parlé de cette question, à partir des petits avancements extraits de l’analyse.
V.C. : Oui, vous en avez parlé aussi avec Dalila, je crois, de ce signifiant équivoque alarmé. Ça peut alarmer la langue du père, mais ça peut aussi rendre alerte.
O.M. : Oui, exactement. A l’armée de l’air/alarmée de l’air fait partie de la motérialité dégagée de la cure à partir d’un rêve. Je suis intervenue juste après Lille à la section clinique d’Angers, à partir du syntagme lacanien Il n’y a pas de rapport sexuel. Et là encore, j’ai tenté, en reprenant une toute petite partie de ma cure de transmettre ce que c’est l’amour de l’Un, de rêver de faire Un par l’amour et les conséquences ravageantes. Le « rêve de faire Un » qui est une autre manière de rêver qu’il y a du rapport sexuel.
V.C. : Et la mère ?
O.M. : Oui (rire) la mère, c’est tout un chapitre, toute une question. J’ai l’idée, mais je ne l’ai pas encore formalisée, de proposer une seconde conférence autour de la question de l’amour, du ravage, de la féminité et de la langue maternelle bien sûr…
V.C. : Cette phrase qu’elle vous a dite, on ne peut rien te dire, et dont on ne sait pas du tout ce qu’elle veut dire, je la mets en relation avec ces relations de ces dix femmes qui regrettent d’être mères9. L’idée de la femme, qui n’est pas la mère, de la mère, qui se perd dans la femme, mais du dire de la femme dans la mère, ça a un effet ravageant.
O.M. : Ça peut, oui !
V.C. : Donc ces deux thèmes dont vous parlez, c’est la langue du père, et du côté de la mère, le vouloir faire Un de l’amour.
O.M. : Hum, il y a deux choses : le vouloir faire Un par l’illusion amoureuse et donc s’opposer farouchement à « il n’y a pas de rapport sexuel », puis, la question de faire consister La Femme, l’un ne va pas sans l’autre. La question de la féminité, a été un des points fondamentaux de la fin de l’analyse. Dissoudre enfin La Femme, la croyance dans La Femme.
V.C. : J’espère que vous n’avez pas dissous la femme, une femme à dix sous, ça serait… (rire)
O.M. : Non ! Dissoudre la croyance que La Femme existe m’a permis de sortir enfin du ravage produit par la question de l’Un de l’amour. J’avais écrit un texte qui concerne cette question-là, quelque temps avant la fin de l’analyse, un texte pour La Cause du Désir sur Hiroshima mon amour10. J’ai travaillé ce même point qui m’intéresse énormément chez Marguerite Duras à propos de Moderato Cantabile, dans ma contribution pour l’ouvrage Duras avec Lacan11. Dans ses deux romans, M. Duras dit qu’une femme peut vouloir la mort par amour.
V.C. : La question, c’est la mort de qui ?
O.M. : La mort des deux !
V.C. : Comme dans Médée, où elle met à mort ses enfants ?
O.M. : Non, là, c’est la mort des amants. La beauté de la mort des amants en faisant Un. Des deux qui ne font qu’Un jusqu’à la mort.
V.C. : Dans l’amour (amor), il y a un rapport avec la mort, comme dans la naissance, il y a un rapport avec la mort. C’est toujours un mortel qu’on met au monde. La difficulté, est-ce de rester du côté du vivant ?
O.M. : C’est pour cela que j’ai commencé la conférence avec cette question de l’enthousiasme. On va le dire comme ça : mon trop, était du côté de vivant mais c’était excessif et produisait un débordement. En ce qui concerne l’amour, c’était l’enthousiasme de faire Un avec l’autre, un trop d’enthousiasme amoureux, si je peux dire. Ce que j’ai lu chez Duras, c’était ma crainte fantasmée !
V.C. : … d’aller jusque-là ?
O.M. : La crainte de l’illimité. Je me souviens d’avoir dit en analyse, je ne l’ai pas vécu, mais je sais très bien de quoi elle parle.
V.C. : Ce trop, vous l’avez donc transformé en très. En relisant votre conférence, j’avais déjà trouvé un titre : du trop au très… Dans le trop et le très, il y a du vivant, mais dans le trop, on est perdu, alors que dans le très, quelque chose arrête, quelque chose qui coupe.
O.M. : Dans le trop, il y avait le surmoi. Dans le trop, il y avait encore un effort pour être une étoile, pour faire Un avec l’autre. Encore un effort pour tant de choses, avec un retour, comme toujours avec le surmoi, de mortification, de l’auto-reproche. Le tré, garde le superlatif, ça reste toujours un superlatif, mais il amène avec lui le trait, la limite aussi, la réduction.
V.C. : Si on revient à la grammaire, puisque vous êtes une logicienne, le très, c’est le superlatif, qui a quelque chose d’absolu, au sens de détaché. Vous êtes dans les épars désassortis, ab-solument, tandis que dans le trop, ou le plus, il y a quelque chose de relatif. En latin, on appelle ça le comparatif. Vous n’êtes plus dans la comparaison, vous êtes détachée.
O.M. : Oui, un tré isolé, séparé.
V.C. : Pensez-vous qu’on pourrait s’arrêter là ? Je pourrais continuer des heures durant, mais pensons à ceux qui nous lisent…
O.M. : Merci chère Violaine pour cet échange.
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Notes:
- Publications de Omaïra Meseguer (www.cairn.info). ↑
- Coupure – Omaïra Meseguer, Les conferences des analystes de lecole (www.causefreudienne.org). ↑
- Cf, 109, décembre 2021, Tré, pp. 112-115. ↑
- Le pluriel des langues. ↑
- Lire Lacan aujourd’hui, Radio France. ↑
- Dalila Arpin interviewe Omaïra Meseguer. ↑
- Laurent. E., L’envers de la biopolitique, p. 43. ↑
- Lacan J., Le séminaire, livre V, Les formations de l’inconscient, Paris, Le seuil, 1998, p. 293. ↑
- Stéphanie Thomas, Mal de mères, JC Lattès, octobre 2021. ↑
- « Le mariage de Nevers » (www.cairn.info). ↑
- « Duras avec Lacan. Ne restons pas ravis par le ravissement » (www.associationcausefreudienne-vlb.com). ↑