Haute coupure

Dany Walker a été le patron de la haute couture à Fribourg ; depuis quelques années, le tailleur haut en couleur s’est fait artiste de lui-même. On peut voir ses œuvres sur Instagram et on le rencontre dans les journaux et médias traditionnels : « Serial looser » (podcast) et « Bande-démo Dany Walker » – version courte (video), ainsi dans ce bel article : « La nouvelle et belle vie de Dany Walker » (La Gruyère).

Nous l’avons rencontré à ArtVIV à Lausanne, où il expose ses œuvres d’août à octobre 2023 avant de réaliser cette conversation à Bulle, chez Odette, le 10 octobre 2023. Merci à Nicole Prin pour cette photo, d’autres suivront…

Violaine Clément : Merci Dany Walker (et Odette) de nous accueillir chez vous. Mais ton vrai nom d’artiste, rappelle-nous…

Dany Walker : Dany (ou Dènô) de Bolzopolis (avec l’accent). Je viens de Fribourg…

V.C : … de la ville de Fribourg, de la pôlis ! Donc on se connaît juste comme ça depuis des années. Tu es un personnage public, ce qu’on peut dire d’un homme, parce que si on dit d’une femme qu’elle est une femme publique, ça sonne moins bien.

D.W. : Et pourtant ! Si je les aime (rires) !

V.C : Tu es devenu un artiste, mais je crois que tu l’as toujours été ….

D.W. : Je crois que c’est mon chemin de vie. Je me suis cassé la gueule, après 38 ans à faire l’homme normal. C’est quand j’ai voulu rentrer par le mariage, et par les enfants, et que j’ai voulu être comme tout le monde (rire), sérieux, et marcher sur les chemins… Mais ça n’a pas marché.

V.C. : Mais tu ne peux pas être normal ! Et ce n’est à souhaiter à personne, d’être normal. Donc il t’a fallu longtemps pour accepter que tu étais ça… Mais qu’est-ce qui t’a permis d’accepter ça ? Beaucoup de gens font tout ce qu’ils peuvent, ils mettent des masques… mais toi ?

D.W. : Euh, c’est quand tu te laisses aller. Quand tu reviens toi-même, que tu enlèves tout le décor de la société, et que tu deviens un peu égoïste, tu penses à toi.

V.C. : Parce qu’avant, tu pensais à quoi ?

D.W. : Eh bien, je pensais surtout aux autres ; je continue à penser aux autres, mais j’ai envie de les aimer. Mais dans ce monde qui est le monde du business, il faut gagner de sous pour offrir du, comment dire, du confort, toujours plus de confort…

V.C. : Et on ne peut pas, toujours plus !

D.W. : Mais non, mais on sait pourtant, quand on se met sur un tas de foin, et que t’as le confort aussi, si tu veux.

V.C. : Tu as essayé de faire du toujours plus…

D.W. : Et un jour, on m’a bloqué, hein… Tu sais, j’ai fait ça parce que j’ai rencontré une femme que j’ai trouvée très belle à la terrasse de la ville. Moi, je me suis assis près d’elle, nous avons poursuivi au Plazza, et quand, à la porte de l’Évêché, je lui roule une pelle monumentale, on n’a plus pu se quitter. On a fait trois enfants, et il fallait bien que je devienne un peu sérieux…

V.C. : Il fallait que tu deviennes un père ?

D.W. : Oui, surtout que je trouve à manger pour mes gamins.

V.C. : C’est ça, un père !

D.W. : Oui ! Ben peut-être !

V.C. : Et ça, c’était faire aussi comme tout le monde. L’amour a été une sorte de piège, la beauté de cette femme, comme un piège de la nature pour assurer la reproduction de l’espèce.

D.W. : C’est ce qu’on appelait, mais ça, je l’ai appris plus tard, le cerveau reptilien qui me guidait. Mais il me guidait déjà avant, dès l’âge de quinze ans, tu vois…

V.C. : Mais bon, tes enfants, ce n’est pas que le déchet d’un cerveau reptilien.

D.W. : Non, ce n’est ni des déchets, ni … c’est juste un petit monticule de terre que j’ai fait, et là, ils construisent leur vie, avec un peu de ma terre. J’espère … pour eux, qu’ils gardent un peu ça.

V.C. : La terre, pour permettre à chacun de construire, nous qui sommes des humains, humain vient de humus, la terre. On construit avec ça, et puis on va y retourner.

D.B. : Eh ben voilà !

V.C. : Dans ton travail artistique, on voit beaucoup la mort. La mort te donne le goût de vivre.

D.B. : C’est exactement ça ! J’espère que tout le monde parle de la mort et pense à la mort, mais on ne doit pas avoir peur de cette chose puisque ce n’est pas une fatalité, c’est une chose qui va arriver. On ne doit pas douter de ça. En attendant, et plus tu vas vers la fin, tu verras, toi, tu es encore jeune, t’as dans ton sachet quelques bonbons, mais tu en as de moins en moins, donc tu les suces de plus en plus, tu savoures tout ce que tu peux de la vie, et c’est ça qui est quelque chose de formidable. Et puis j’ai l’impression de retourner à l’école, là…

V.C. : … à ton enfance ?

D.B. : À mon enfance. Je regarde les choses, toutes les choses, et puis j’apprends, de la seule façon d’apprendre. C’est comme ça pour moi. Dans les livres, j’ai toujours cru, et ce n’est pas que de la croyance, j’ai toujours pensé que…

V.C. : … qu’on essayait de te tordre !

D.B. : Oui, mais c’est l’idée de quelqu’un d’autre ! C’est quelqu’un qui a écrit ce livre. C’est donc sa tête à lui.

V.C. : Bien sûr, mais tu vois, dans le livre de Samy1que tu m’as offert samedi et que j’ai lu dimanche matin, il y a une phrase qui me fait penser à ce que tu dis. Une phrase qu’il a entendue d’un professeur, et qui disait : Si tu veux que les Noirs ne sachent pas une chose, écris-la. Il y a l’idée que les Noirs ne savent pas lire, mais aussi qu’ils ne veulent pas lire, et encore qu’ils ne croient pas ce qu’il y a dans les livres, comme s’il n’y avait qu’une tradition, la tradition orale. Toi, c’est dans cette tradition picturale que tu t’inscris, on le voit bien, tu as des lettres, tu n’es pas tout seul. Comment as-tu appris ça ?

D.W. : Mais on le voit bien, entre le premier jour de notre vie, et le dernier jour, on a croisé mille et mille et mille choses. Si tu ne retiens rien de toutes ces choses-là, tu es malheureux.

V.C. : Tu es loin d’être un autiste.

D.W. : Ah, alors, j’ai peut-être certaines difficultés avec la société, c’est-à-dire que je lui donne tout, à la société, et que je lui fais confiance, d’emblée.

V.C. : Tu es un naïf !

D.W. : Ah, je suis complètement naïf, moi ! Je suis complètement naïf, moi !

V.C. : Et comment on arrive à près de huitante ans, à être encore naïf ?

D.W. : Eh bien, en repensant à son enfance, uniquement ! J’ai cette case dans ma vie, où j’ai voulu jouer sur le théâtre de la société. Alors tu vois, tu as d’abord les banquiers, qui te disent d’abord non, et après ils te disent oui, et après, ils te jettent de l’argent contre. Et après, par la vie, il y a des changements qui s’opèrent… et il y a eu un problème. Moi, j’ai toujours voulu aller de l’avant. Et comme ça avait toujours marché, je me disais que ça allait toujours marcher. Et comme je ne trouvais plus de tailleur pour faire, reprendre les costumes -les tailleurs qui travaillaient avec moi étaient tous plus âgés- je me suis dit qu’il fallait que je mette de l’informatique, et j’ai commencé à informatiser en ’85, sitôt que j’étais indépendant. Il y avait deux choses que je voulais faire, c’était informatiser, et mettre les femmes au même niveau que les hommes.

V.C. : C’étaient des idées bizarres !

D.W. : Mes confrères me disaient : Mais t’es con ! Entre un vendeur et une vendeuse… il y avait une différence de hiérarchie. Mais c’était quoi cette histoire ! Parce que déjà, on était passé au self-service… Déjà, faire des magasins où tu servais les gens, ça devenait de plus en plus rare. Dans le temps, je suppose, au début du siècle précédent, être commis dans un magasin, c’était quelque chose.

V.C. : Au bonheur des dames, ça raconte ça ! Mais tu m’excuses de te couper Vas-y, coupe-moi, coupe-moi ! À propos de la coupure, de cette question de l’argent, j’ai lu un Witz génial que tu as fait quand tu as dit : J’aimerais tellement peindre pour le Crédit suisse, je leur dois tant ! Tu as un sens de l’humour pas piqué des hannetons. En psychanalyse, l’argent c’est la merde, le caca, le premier cadeau que l’enfant fait à sa mère. Tu as avec l’argent un rapport extrêmement libre. Peut-on dire ça ?

D.W. : C’est en décalage en tout cas avec la société. Et je veux te dire, dans mes tableaux, la chose la plus dure à faire, et c’est pour ça que je ne le fais pas, c’est les galeristes qui le font, c’est de mettre le prix. Ça, je ne fais pas. Et je trouve même des prix de fou (rire) !

V.C. : Mais vendre, tu sais !

D.W. : Ah ça ! vendre …

V.C. : Tu me disais que tu jouais un rôle sur la scène de la vie, qu’au Moyen-Âge, tu serais un bateleur sur la place publique, tu vendrais des congélateurs…

D.W. : …aux esquimaux ! Mon père, je ne trouve pas la photo, j’avais neuf ans, c’était le huit-centième anniversaire de la Ville de Fribourg. Mon père était boulanger au bas de la rue de Lausanne, mais il savait aussi faire, alors il m’envoyait avec un gros panier plein de sandwichs, alors je montais la rue de Lausanne, et je redescendais, j’en avais plus, je remontais et je redescendais… j’arrivais à vendre …

V.C. : Il sentait ça chez toi, mais toi, tu aimais faire ça ?

D.W. : Mais j’adorais !

V.C. : Et ça (montrant les tableaux), c’est tes petits pains ?

D.W. : Oui ! Et quand je faisais des costards, tu vois ce tableau, là, c’était une photo que René a faite, c’était dans le Femina, ils parlaient de moi. Je ne sais pas coudre, je ne sais rien faire, mais là, tu vois, je faisais le couturier…

V.C. : Oui, tu faisais le couturier ! Tu sais, en italien, on dit : de métier je fais le professeur, ils ne disent pas : je suis le professeur. Toi, de métier tu as fait le couturier… Et maintenant, tu dirais que tu fais quoi ?

D.W. : Ah ! Je fais … j’ai une idée de transmettre. Tu sais, je ne sais pas, c’est plus fort que moi, tu arrives à la fin de tes jours, tu as envie qu’on dise la vérité de toi. Moi, lorsque je dis : Et l’homme créa les dieux, et les dieux créèrent l’enfer, c’est pour ça que j’ai fait ce bas-relief, ce tableau …

V.C. : … le rose, tu m’as dit que c’est la couleur de l’enfer pour toi, la couleur du mal.

D.W. : Attends, on est dans une période où on peint les choses les plus horribles avec de belles couleurs, on veut tout atténuer, on a fait le noir, mais le noir est une couleur parmi d’autres.

V.C. : Elle était plus chère que les autres, à l’époque, c’était difficile de faire un beau noir. Nicole qui est là le sait, elle est une grande fan de Soulages. J’ai vu que toi, tu as mis ton Soulages à toi dans les toilettes.

D.W. : Oui, je trouve que c’est trop facile de faire de l’abstraction. Et c’est égoïste. Moi, j’aime mieux qu’on me voie, même comme un brouillon, c’est pour ça qu’on m’a classé dans l’art brut. D’abord, c’est une première galeriste à Lyon qui m’a dit : Ah c’est formidable, c’est singulier ! Alors moi, j’ai mal pris un peu, enfin, tu vois … Singulier !

V.C. : Tu voulais que ce soit collectif ?

D.W. : Non, je ne sais pas, c’était de l’art singulier, c’était de l’art … voilà ! Après, on m’a dit que j’étais Neuve Invention, parce que je n’étais encore jamais allé dans un asile

psychiatrique.

V.C. : C’était comme Karl Beaudelere, avec qui j’ai fait un entretien2. Neuve Invention, au fond, ça veut dire quoi ?

D.W. : On n’en sait rien. Je n’en sais rien. Mais c’est tous les gens qui te définissent, tu vois. Les filles disaient que j’étais… je ne sais pas quoi…

V.C. : Oh, tu sais assez !

D.W. : Oui, j’imaginais, mais je n’osais souvent pas le dire, donc…

V.C. : … ça t’intéressait, ça !

D.W. : Euh mon Dieu, moi, il n’y avait que ça qui m’intéressait (rire) !

V.C. : Ce qui t’intéressant, toi, c’est ce que les filles voyaient en toi, et que tu ne savais pas que tu avais. C’est pour ça que cette belle femme que tu as rencontrée t’a emmené un bout, et puis nous voilà aujourd’hui dans la maison d ‘une autre femme, Odette. Je trouve que tu ne te fais pas mener par le bout du nez, mais il y a quelque chose de l’amour, chez toi, qui se retrouve.

D.W. : Et tu vois, l’amour, quand il n’est plus que des papillons dans ventre, l’érection chez l’homme…, il y a quelque chose de plus fantastique. Je pense que c’est le plus beau moment de la vie, quand on est vieux et qu’on s’aime. Ça veut dire que j’aimerais donner encore plus, non pas de yop la boum, mais j’aimerais donner, tu vois, là, il y a un déséquilibre. Moi, je suis un pauvre dans cette société. Moi, je suis, comme le dit Alain Berset, un pauvre. Il disait que la fête était finie, que les gens qui gagnaient moins que deux mille balles … Moi, j’ai la chance d’avoir été adopté par Odette, qui, elle gagne un peu plus, donc ensemble, on se paie une belle vie, tu vois.

V.C. : Donc, c’est quand même Odette Yvonne (le deuxième prénom d’Yvette est le prénom de la mère de Dany)!

D.W. : Ça, je crois que j’aime bien ça.

V.C. : Tu es très sensible, toi, aux mots, aux signifiants, à la résonance des choses.

D.W. : Tu ne peux pas nier des choses comme ça, tu vois. La joie que j’ai eue, tu vois, c’est d’avoir eu une maman, une mère qui a eu tellement de problèmes de santé, elle les a toujours remontés. Toujours ! Et elle nous a de ce fait inculqué l’espoir. Il n’y a que l’espoir dans la vie, si tu n’as pas d’espoir, tu es foutu.

V.C. : Bon, remarque que chez les Grecs, Elpis, la divinité de l’Espoir, c’était une divinité malfaisante, une divinité du mal. Comme pour la religion qui est l’opium du peuple, l’espoir te dit : supporte ce qui arrive, ça ira mieux demain, ou dans l’au-delà. Chez toi, il y a plus que de l’espoir.

D.W. : Bien sûr ! Je ne fais que rêver. Quand j’étais à Meaules, une bûche de bois, c’était une vache. Donc c’est plus que de l’abstraction. Je pourrais me lancer dans l’abstraction. Mais les gens ne voient pas la vache.

V.C. : Et toi, tu ne peux pas dessiner une bûche de bois pour que les gens y voient une vache, mais alors tu fais ce que tu veux, et que ça plaît. Il y a des collectionneurs qui te courent après…

D.W. : Oh, ça pourrait être plus intense, mais alors là, je retomberais dans mes trente-huit ou quarante ans de vie… À un moment donné, j’avais eu la chance de faire pour Jean Tinguely (Tine-Gue-Li, comme disent les Français) des chemises, que tu vois là en photos. Là, c’est une photo quand je lui livre les chemises. Tu vois ces tissus de chemise, eh bien, c’était ça. Moi je lui confectionnais les chemises, c’était trop bien. Là, je suis loin de l’artiste, j’étais en cravate costard.

V.C. : Tu as toujours eu le look de l’emploi !

D.W. : Oui, mais c’est tellement important ! Tu sais, quand tu montes sur scène, quand on monte une pièce, ou que je vais jouer un film, un moment qui est absolument nécessaire, c’est l’habillage du costume. C’est là que je deviens complet.

V.C. : Parce que tu joues aussi !

D.W. : Alors, j’ai commencé le théâtre pour travailler ma mémoire. Et je dois dire que du côté de la mémoire, ça me va bien, parce que les choses que j’oublie, j’ai intérêt à les oublier. Pour le reste, j’ai un peu de mal à apprendre de grandes tirades, des choses comme ça. Je suis plus pour l’improvisation. Et au cinéma, ou pour les pubs – j’ai eu une période où j’avais pas mal de pubs, que j’aimais assez, parce que ça douille, comme on dit – pour le reste, moi j’aime jouer. Ce qui m’a perdu, je ne pouvais pas aller contre, c’est que j’ai joué l’homme. Quand j’avais quinze ou seize ans, j’étais un homme. On ne pouvait pas me faire penser autrement. J’avais la chance d’être grand, déjà, et puis, comme je vendais des costards, je portais des costards.

V.C. : Tu portais beau !

D.W. : C’est ça, j’ai toujours joué un personnage. Et après, pour les business, je jouais l’homme d’affaire, je lançais des idées, des choses comme ça. Et puis les gens qui n’ont pas d’idées sont impressionnés par ça (rires).

V.C. : En fait, tu avais à faire à des gens qui n’avaient pas d’imagination.

D.W. : C’est la majorité des gens qui n’ont pas d’imagination. C’est pour ça qu’ils suivent n’importe quel mouvement politique, n’importe quelle mode… Moi, j’étais marchand de mode, je leur disais : mais ne suivez pas ! Ils arrivaient et disaient : c’est quoi qui est à la mode cet automne ? (rire) Purée, mais c’est ce que tu as envie, c’est ce que tu fais.

V.C. : Dans ton corps, tu montrais quelqu’un qui n’avait pas besoin de la mode pour paraître quelqu’un. Tu as toujours paru quelqu’un. Et maintenant, tu joues l’artiste ?

D.W. : Je joue l’artiste ! Mais je pense que ceux qui nient ça, c’est bien souvent des artistes un peu… Quand je te dis que je joue l’artiste, ça ne veut pas dire que je n’expose pas mon âme. Je veux exposer mon âme, je veux que mes petites-filles, dans vingt ou trente ans, elles sachent que je pense comme ci ou comme ça. Elles sauront que je n’aime pas les curés, que je n’aime pas l’armée, que je n’aime pas le fric, ou le monde de la finance. Donc il y aura des choses sur lesquelles elles pourront se reposer pour parler de moi, ou continuer.

V.C. : Elles pourront se reposer pour parler de toi, quand toi tu reposeras en paix. Elles te feront encore parler. Tu veux qu’on continue à parler…

D.W. : Je deviendrai immortel ! (rires)

V.C. : On s’arrête là, parce qu’on pourrait passer des heures…

D.W. : … des jours !

V.C. : Mais arriver avec toi à conclure en 23 minutes, on a fait fort tous les deux. Merci Dany, et merci à Nicole Prin pour les photos.

 

Notes:

  1. Samy Manga, Chocolaté, Le goût amer de la culture de cacao, dont on parle ici .
  2. « Bien sûr, je suis un extraterrestre ! », ASREEP web.